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TOP : n°6 |
- Tu m'éclaires. Ce type de roucoulements, c'est prénuptial ou post coïtal ?
- Et ta connerie ? Elle est congénitale ?
Elle a une mémoire d'éléphant, ma mère. Éléphant de mer !
La vie n'est qu'une interminable répétition d'une représentation qui n'aura jamais lieu.
Alors là bravo ! Vive la France ! Me v'la ébouillantée, alors bravo ! Vingt sur vingt ! Vingt sur vingt ! En plein dans le mille !
Midi 15, rire de gorge évoquant l'orgasme, motif : plaire au mâle dominant.
- Oh ! Euh ! Vous'm désirez euh... vous désirez ?
- Un Tac-o-tac !
Sans toi les émotions d'aujourd'hui ne seraient que la peau morte des émotions d'autrefois.
Monsieur, quand le doigt montre le ciel, l'imbécile regarde le doigt !
- Je crois qu'il y a quelque chose qui change et... Et j'ai eu deux crises cardiaques, et j'ai dû me faire avorter parce que j'avais pris du crack pendant que j'étais enceinte... En dehors de ça tout va bien !
- Tant mieux, tant mieux...
Vous au moins vous ne risquez pas d'être un légume puisque même un artichaut a du coeur !
La chance c'est comme le Tour de France, on l'attend longtemps et ça passe vite !
C'est l'angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu'il fait.
En règle générale plus je trouve un garçon sympathique, moins il est structuré mentalement....
- Qu'est qu'elle a fait de bon aujourd'hui Madame Suzanne ?
- Des endives au gratin !
- Vous allez voir, elles sont à tomber à genoux !
- Ca veut dire qu'elles sont bonnes ?
- Tout dépend de où tu tombes à genoux !
- C'est vrai... si c'est devant la cuvette des wc...
- Là, ça veut dire qu'elles sont pas bonnes !
Au soir d'une scintillante journée de juillet, tandis que sur les plages, les estivants s'amusent dans l'insouciance des beaux jours retrouvés, et qu'à Paris, les badauds, accablés de chaleur, contemplent les premiers panaches du feu d'artifice traditionnel, Amélie Poulain, que l'on surnommait aussi la marraine des laissés-pour-compte ou la madone des mal-aimés, succombe à son extrême fatigue. Sous les fenêtres d'un Paris accablé de chagrin, des millions d'anonymes en deuil se pressent le long du cortège et lui témoignent en silence l'incommensurable douleur de se sentir désormais orphelins. Etrange destin que celui de cette jeune femme dépossédée d'elle-même, pourtant si sensible au charme discret des petites choses de la vie. Telle Don Quichotte, elle avait résolu de s'attaquer à l'implacable moulin de toutes les détresses humaines. Combat perdu d'avance qui consuma prématurément sa vie. A 23 ans à peine Amélie Poulain, exsangue, laissait sa courte existence s'étioler dans les remous du mal de vivre universel. Mais c'est là que l'attendait le regret lancinant d'avoir laissé mourir son père sans qu'elle n'eut jamais essayé de redonner à cet homme asphyxié la bouffée d'air qu'elle était parvenue à insuffler à tant d'autres.
Nino est en retard. Pour Amélie, il n'y a que deux explications possibles. Premièrement : il n'a pas trouvé la photo. Deuxièmement : il n'a pas eu le temps d'achever la reconstitution parce que trois truands multirécidivistes qui venaient de braquer une banque l'ont pris en otage. Poursuivis par tous les flics du département, ils ont réussi à les semer mais lui a provoqué un accident. Quand il a repris conscience, il ne se souvenait de rien. Un routier, ex-taulard, l'a pris en stop et le croyant en cavale, l'a planqué dans un container, en partance pour Istanbul. Là, il est tombé sur des aventuriers afghans, qui lui ont proposé de partir avec eux pour voler des têtes de missiles soviétiques. Mais leur camion a sauté sur une mine à la frontière du Tadjikistan. Seul survivant, il a été recueilli dans un village de montagnards et il est devenu militant Moudjahidin. Alors Amélie ne voit vraiment pas pourquoi elle se mettrait dans un état pareil, pour un type qui va passer le reste de ses jours à manger du bortsch avec un stupide cache-pot sur la tête.
- C'que vous êtes belle Georgette, quand vous rougissez... On dirait une fleur des champs !
- C'est mon aérophagie ça...
Le crétin c'est Lucien. C'est vrai que Lucien n'est peut-être pas un génie mais Amélie l'aime bien. Elle aime sa façon délicate de saisir les endives comme si c'était des objets précieux qu'il devait manipuler avec respect. C'est sa manière à lui de manifester son amour du travail bien fait.
Un bon souffleur de rue, comme au théâtre, caché derrière chaque soupirail, prêt à vous glisser une bonne répartie bien cinglante, voilà ce qu'il faudrait pour que les timides aient enfin le dernier mot.
Voilà, ma petite Amélie... Vous n'avez pas des os en verre, vous pouvez vous cogner à la vie. Si vous laissez passer cette chance, alors avec le temps, c'est votre coeur qui va devenir aussi sec et cassant que mon squelette. Alors, allez-y, nom d'un chien !
J'peux vous dire que j'en connais un rayon question coup de foudre. Je peux même vous donner la recette... Vous prenez deux habitués, vous leurs faites croire qu'ils se plaisent, vous laissez mijoter : ça marche à tous les coups.
Une fille normale prendrait le risque de l'appeler tout de suite. Elle lui donnerai rendez-vous à une terrasse pour lui rendre son album et en quelques minutes, et elle saurait si ça vaut le coup de continuer à rêver ou non. Ça s'appelle se confronter à la réalité. Mais ça justement Amélie n'y tient pas du tout...
Moi j'm'appelle Madeleine Walace... Et on dit pleurer comme une Mad'leine ! Hein c'est ca qu'on dit ? Et Walace ! Les Fontaines Walace ! C'est vous dire si j'étais prédestinée aux larmes...
Une femme sans amour c'est comme une fleur sans soleil, ça dépérit.
Commentaires
http://Maitredelhorreur2.skyrock.com 2009-06-11 @ 18:50 Un des mes films favoris (L) |
Les mots les plus entendus dans ce film : amélie
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